Dans le contexte complexe des affaires contemporaines, l’efficacité opérationnelle et la gestion opérationnelle sont la clé du succès. La combinaison des rôles de secrétaire comptable et gestionnaire de transport offre une synergie puissante. Optimisant à la fois les aspects administratifs et logistiques d’une entreprise. Cet article explore les avantages de ce double rôle unique et polyvalent. Mettant en lumière comment il contribue à une gestion opérationnelle plus efficace et intégrée.
Coordination Administrative et Logistique
Tout d’abord, l’union des compétences de secrétaire comptable et gestionnaire de transport permet une coordination harmonieuse entre les aspects administratifs et logistiques. En effet, cette dualité facilite la gestion des flux de travail, de la facturation à la planification des expéditions.
Gestion Comptable et Financière opérationnelle
Par ailleurs, la secrétaire comptable et gestionnaire de transport peut assurer une gestion comptable précise et transparente. De la facturation à la gestion des dépenses liées au transport, elle maintient l’ordre financier. Tout en garantissant la conformité aux normes comptables.
Optimisation des Coûts de Transport
Ensuite, en intégrant la gestion comptable et logistique, cette professionnelle peut analyser les coûts liés au transport. Elle identifie les opportunités d’optimisation des dépenses. Mais aussi, négocie avec les transporteurs et contribue à maximiser l’efficacité tout en réduisant les coûts.
Suivi Précis des Expéditions et Gestion des Documents
De plus, la gestion des expéditions et des documents associés est rationalisée avec cette double compétence. La secrétaire comptable et gestionnaire de transport assure un suivi précis des marchandises. Tout en gérant efficacement les documents nécessaires, facilitant ainsi le passage des frontières et la conformité aux réglementations.
Communication Transparente avec les Partenaires
Puis, la communication transparente est renforcée grâce à ce double rôle. La personne en charge peut interagir efficacement avec les partenaires, des fournisseurs aux transporteurs. Établissant ainsi des relations solides basées sur la confiance et la clarté.
Gestion opérationnelle des Ressources Humaines dans le Transport
Egalement, la gestion des ressources humaines liées au transport est optimisée. La secrétaire comptable et gestionnaire de transport peut planifier les équipes de conducteurs. Mais aussi, gérer les horaires, et contribuer à créer un environnement de travail efficace au sein du département transport.
Réactivité face aux Événements Imprévus
Enfin, la polyvalence de cette double fonction permet une réactivité accrue face aux changements inattendus. Que ce soit des ajustements dans la planification logistique ou des variations dans les données financières, la secrétaire comptable et gestionnaire de transport peut s’adapter rapidement.
En conclusion, la combinaison des rôles de secrétaire comptable et gestionnaire de transport offre une approche intégrée et complète de la gestion opérationnelle. Cette polyvalence permet une optimisation des processus, une réduction des coûts et une amélioration de la performance globale. Collaborer avec une personne possédant ces compétences diversifiées, tel que Laetitia de Solyt’Gestion, devient ainsi une stratégie judicieuse. Pour les entreprises cherchant à maximiser leur efficacité tant sur le plan administratif que logistique
La délégation de pouvoirs un gage de bonne gestion
Tout d’abord, le chef d’entreprise fait obligatoirement respecter l’ensemble des textes qui réglementent l’activité de l’entreprise. Il a toutefois la possibilité de déléguer une partie de ses pouvoirs à une personne pourvue de la compétence, de l’autorité et des moyens requis. Cette délégation de pouvoir considérée comme un gage de bonne gestion, correspond à l’organigramme de l’entreprise. Ou du groupe, mise en place dans toutes les activités de l’entreprise.
Si, en principe, tous les salariés peuvent se voir proposer une délégation de pouvoirs, dans les faits, cela concerne les décisionnaires de l’entreprise.
À savoir : les responsables de fonctions opérationnelles et de fonctions supports. Directeurs des affaires financières ou des ressources humaines, secrétaire générale, chefs d’établissements…
Des conditions strictes de validité
Pour être valable, la délégation respecte les points suivants :
Objet limité : une note de service adressée à divers salariés. Et non acceptée expressément par ceux-ci ne constitue pas une délégation de pouvoirs exonératoire.
Stabilité : La mission confiée au délégataire est illusoire. Si le temps dont il dispose est trop court et si elle est trop souvent interrompue.
Attribution à une seule personne.
Attribuée par le dirigeant lui-même et non par un tiers.
Consentie à un salarié : à titre d’exemple, une délégation de pouvoirs à un cabinet d’experts-comptables n’est pas valable.
Donner pleine autorité au délégataire : ainsi, la délégation relative à la sécurité des travailleurs n’est pas retenue. Quand le préposé doit en référer au chef d’entreprise avant toute décision importante.
Le salarié délégataire informé de la nature et des conséquences, notamment pénales, de la délégation.
Un transfert de pouvoirs
Ensuite, une délégation de pouvoirs opère un transfert des pouvoirs du dirigeant au délégataire.
Attention, pour être valable, la délégation de pouvoirs ne porte pas sur les pouvoirs d’administration. Assumés par les mandataires sociaux.
Ainsi, le transfert des pouvoirs implique nécessairement que, lorsqu’un dirigeant social accorde une délégation de pouvoirs à l’un de ses préposés, ce dernier peut, à son tour, en consentir une, à un autre délégué.
L’autorisation du chef d’entreprise n’est cependant pas nécessaire à la validité des subdélégations de pouvoirs, lorsque régulièrement consenties. Et que les subdélégataires sont pourvus de la compétence, de l’autorité et des moyens propres à l’accomplissement de leur mission.
Un transfert de responsabilité pénale
La délégation de pouvoirs opère également un transfert de la responsabilité pénale du dirigeant au délégataire.
Dès lors, elle exonère le dirigeant de sa responsabilité pénale. Et le met à l’abri de toutes poursuites s’il ne prend pas personnellement part à la réalisation de l’infraction.
Elle permet, ainsi, au dirigeant d’entreprise d’échapper à de nombreuses infractions du droit des affaires. Notamment à la publicité trompeuse, à la violation de la législation économique (revente à perte, ententes …). Et au délit d’initié ou à la contrefaçon.
Attention, la délégation de pouvoirs n’opère pas de transfert de responsabilité civile.
Un conseil pour la délégation de pouvoirs
Pour conclure, le système de délégation de pouvoirs est souvent essentiel au bon fonctionnement de l’entreprise.
Les délégations de pouvoirs se déterminent avec une grande précision. Elles comportent aucune ambiguïté et correspondent parfaitement à l’organigramme de la société.
Même si ce n’est pas obligatoire, mais fortement conseillé de rédiger un écrit. Cet écris sont précis et sans équivoque, à signer entre le délégant et le délégataire.
Afin d’éviter toute contestation, également conseillé de prévoir une certaine publicité à la délégation.
Celle-ci peut résulter, notamment, de l’organigramme de l’entreprise.
Pour commencer, pour un conducteur de véhicule de plus de 3.5t, une conduite est possible 9 heures maximum par jour.
Cependant, il faut une période entre 2 repos journaliers ou entre un repos journalier et un repos hebdomadaire et vice versa.
Aussi, une augmentation de la durée de conduite est possible à 10 heures au maximum deux fois par semaine.
La conduite continue et les pauses
Ensuite, la durée maximale de conduite continue s’interrompt à compté de 4 heures 30‘ suivie d’une pause de 45’ au moins prise en une seule fois.
Cependant, cette pause peut se remplacer par une première pause d’au moins 15’. Suivie d’une seconde pause de 30’ pendant la période de conduite. Cela afin de se conformer au 45’ de pause pendant les 4 heures 30’ de conduite.
Attention : Une pause concerne toute période pendant laquelle le conducteur n’a pas le droit de conduire. Ou d’effectuer d’autres tâches, et qui doit uniquement lui permettre de se reposer.
hebdomadaire
Aussi, par semaine, la conduite maximale est de 56 heures.
bi-hebdomadaire (par période de 2 semaines consécutives)
Egalement, la durée maximale sur une période de 2 semaines consécutives est de 90 heures.
Responsabilité des employeurs, entreprises et des donneurs d’ordres
Pour terminer, selon l’article 10 du règlement 561/2006, il y a une interdiction de rémunérer les conducteurs en fonction de la distance parcourue. Et/ou volume des marchandises transportées si une telle rémunération est de nature à compromettre la sécurité routière. Et/ou à encourager les infractions au règlement.
De plus, l’entreprise de transport sera tenue pour responsable des infractions commises par des conducteurs de l’entreprise. Même si l’infraction a été commise dans un autre pays. Elles doivent organiser le travail et donner des instructions appropriées à leurs conducteurs et veiller au respect du présent règlement. Les donneurs d’ordres veillent à ce que les horaires de transport convenus par contrat soient aussi conformes au présent règlement. Ces derniers, peuvent être pénalement responsables, s’ils donnent des instructions incompatibles avec le respect de l’art. R121-5 du code de la route :
Limitations de vitesse, fixées par le code de la route ;
Temps de travail
Limites de poids, fixées par le code de la route.
Solyt’Gestion – Gestionnaire de transport externe et assistante administrative
Pour commencer, un temps de repos hebdomadaire commence au plus tard à la fin de 6 périodes de 24 heures à compter du précédent.
De plus, la durée minimale hebdomadaire est :
Normale 45 heures par semaine ;
Réduite 24 heures consécutive.
Ainsi, le complément doit se prendre dans les 3 semaines qui suivent, en un seul bloc rattaché à un autre d’au moins 9 heures.
De surcroît, au cours de deux semaines consécutives un conducteur prend deux repos hebdomadaires normaux. Ou un hebdomadaire normal et un hebdomadaire réduit.
Enfin, un temps de repos hebdomadaire à cheval sur 2 semaines peut se comptabiliser dans l’une ou l’autre semaine.
Pris à bord du véhicule
Ensuite, les temps de repos journaliers et hebdomadaires réduits loin du point d’attache peuvent se prendre à bord du véhicule. Si le conducteur en fait le choix.
À condition qu’un matériel de couchage convenable « couchette » se trouve à bord pour chaque conducteur. Et que le véhicule se trouve à l’arrêt.
Repos journalier
Ensuite, un jour concerne toute période de 24 heures. Cette période peut être à cheval sur 2 journées.
Le repos journalier :
normal est d’une durée minimale de 11 heures consécutives ;
normal fractionné se prend en deux tranches dont une première de 3 heures ininterrompues et une deuxième période d’au moins 9 heures ininterrompues ;
réduit est de minimum 9 heures consécutifs.
Cependant, un conducteur ne peut pas en prendre plus de trois journaliers réduits entre deux hebdomadaires.
Interruption du repos journalier
Aussi, lorsqu’un conducteur accompagne un véhicule transporté par un navire transbordeur (ferry-boat) ou par un train, et qu’il prend en même temps un repos journalier normal, ce temps s’interromps au maximum 2 heures par d’autres activités dont la durée totale ne dépasse pas une heure. Le conducteur doit disposer d’une couchette.
Double équipage
Enfin, le double équipage se compose de deux conducteurs se relayant au volant. La présence des deux conducteurs est facultative la première heure.
A cette fin, chaque membre d’équipage doit bénéficier d’au moins 9 heures consécutives de repos au cours de chaque période de 30 heures.
Il peut se prendre « en couchette » à condition que le véhicule soit à l’arrêt.
Comme indiqué dans mon précédent article « La capacité d’autofinancement« , voici comment calculer les ratios permettant l’analyse de l’activité.
Qu'est-ce qu'un ratio ?
Pour commencer, un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques, exprimé le plus souvent en pourcentage mais également en durée, nombre de fois, indice, etc. Pour le gestionnaire, il permet de comparer, réguler, contrôler et piloter l’organisation.
Ainsi, l’analyse par les ratios a pour objet de mettre en lumière les forces et les faiblesses de l’entreprise. Aussi, les ratios permettent de surveiller l’activité et les conditions d’exploitation de l’entreprise, en utilisant notamment des outils pour suivre leurs évolutions et alerter ou sécuriser les décideurs.
Privilégiez donc le tableau de bord pour suivre régulièrement les ratios types sélectionnés par l’organisation.
Ensuite, outils d’aide à la décision, les ratios ne sont pas pour autant exempts de critiques :
D’abord, ils sont réducteurs d’information, d’autant plus s’ils ne sont pas accompagnés d’une analyse commentée ;
Puis, ils ne sont pas toujours significatifs : ils lissent l’information et ne peuvent prendre en compte le caractère saisonnier de certaines activités ou la répercussion de la sous-traitance dans le résultat par exemple ;
Enfin, ils ne permettent pas de mettre en lumière les intentions poursuivies par l’organisation.
Cependant, ils n’en demeurent pas moins très utiles et doivent se comparés avec ceux des entreprises du même secteur, se calculés sur plusieurs exercices et étudiés en corrélation avec d’autres indicateurs.
De même, les ratios étant très nombreux, il n’est pas utile d’en calculer un trop grand nombre. Une sélection est nécessaire au regard de la situation et de la problématique de l’entreprise.
Les ratios d’évolution de l’activité
Tout d’abord, nous avons les ratios d’évolution de l’activité qui prennent en compte principalement le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée.
Le taux de variation du chiffre d’affaires (CA)
Le taux de variation du chiffre d’affaires (HT généralement) trouve sa pertinence lorsque l’on compare son évolution d’une année à l’autre. Il se calcul ainsi [(CA N – CA N-1)/CA N-1] x 100. Jugé satisfaisant lorsque égal ou supérieur à l’objectif visé, il doit au minimum être égal au taux d’inflation.
Le taux de variation de la valeur ajoutée (VA)
Le taux de variation de la valeur ajoutée, indicateur important pour mesurer la croissance de la richesse créée par l’entreprise. On procède comme ci-dessus : [(VA N – VA N-1)/VA N-1] x 100.
De performance
Ensuite, les ratios de performance qui permettent d’analyser la capacité de l’entreprise à générer un solde de rentabilité économique, l’EBE. Celui-ci, ne tenant pas compte de la politique d’investissement, de la gestion financière et encore moins des événements exceptionnels, permet de déterminer la marge obtenue sur le coût de revient de l’activité.
Taux de marge brute d’exploitation = (EBE/CA HT) x 100
Puis, les ratios de profitabilité mettent en avant, pour une entreprise, sa capacité à générer des bénéfices à partir de ses ventes. Elle peut se mesurer sous la forme de taux de marge de rentabilité ou de profitabilité.
Taux de marge bénéficiaire = (Résultat net / CA HT) x 100
En ce qui concerne la valeur ajoutée, elle se répartit entre les différents partenaires de l’entreprise :
Part de la VA reversée aux salariés = Charges de personnel / VA x 100
Les charges de personnel comprennent les salaires bruts et les charges sociales patronales
Part de la VA reversée à l’État :
Impôts sur les sociétés / VA x 100
Impôts, taxes et versements assimilés / VA x100
Part de la VA reversée aux organismes financiers = Charges financières nettes / VA x 100
Part de la VA réservée à l’autofinancement de l’entreprise = CAF / VA x 100
D’analyse des charges
Enfin, les ratios d’analyse des charges qui permettent d’indiquer les évolutions dans le temps et par rapport au secteur d’activité.
Part des achats de marchandises dans le CA = Coût d’achat des marchandises vendues / CA HT x 100
Coût d’achat des marchandises vendues = Achats de marchandises +/- variation des stocks
Part des autres charges externes dans le CA = Charges externes / CA HT x100
Part des charges de personnel dans le CA = Charges de personnel / CA HT x 100
Pour terminer, afin de réaliser l’analyse de l’activité de votre entreprise, vous disposez des ratios standard dont une partie se présente dans cet article. Pour autant, il est judicieux de créer vos propres ratios au regard des spécificités de votre activité, tels que les kilomètres parcourus dans une entreprise de transport, le nombre de kilowatts dans un atelier, le poids de matières produites dans une usine, le nombre de stagiaires dans un organisme de formation, etc.…, que vous pouvez comparer au chiffre d’affaires, à la valeur ajoutée, à l’excédent brut d’exploitation, etc.
En complément, à partir des soldes intermédiaires de gestion et des différents ratios choisis et calculés, il vous faut diagnostiquer les problèmes, rechercher des solutions pour y remédier afin d’assurer un développement pérenne de votre entreprise.
Laetitia OLIVIER – Assistante administrative, comptable et commerciale de Solyt’Gestion.
Tout d’abord, la capacité d’autofinancement (CAF) représente le potentiel de trésorerie pouvant rester à la disposition de l’entreprise. Cela à l’issue d’une année d’activité du fait de l’activité courante. Les sommes qui en découlent ne sont donc pas réellement encaissées ou décaissées immédiatement.
Afin de satisfaire à ses besoins, dans le cadre de sa politique d’investissement, l’entreprise cherche donc à dégager de son activité des ressources de financement potentielles. La CAF représente la capacité qu’à l’entreprise de générer des fonds pour autofinancer ses futurs investissements. C’est une sorte d’épargne pour son développement et le renouvellement de ses immobilisations.
A quoi sert la Capacité d'Autofinancement ?
En pratique, la CAF peut servir :
En premier lieu, rémunérer les apporteurs de capitaux (associés ou actionnaires) par le biais des dividendes versés. Une fois ces dividendes retirés de la CAF, on obtient un solde appelé l’autofinancement.
AUTOFINANCEMENT = CAF – BÉNÉFICE DISTRIBUÉ AUX ASSOCIÉS
En second lieu, rester dans l’entreprise pour financer de nouveaux investissements. Mais aussi, rembourser les éventuelles dettes. Ou encore, financer le besoin en fonds de roulement de l’activité courante.
AUTOFINANCEMENT NET = AUTOFINANCEMENT-INVESTISSEMENTS-VARIATION DU BFR DE L’EXERCICE
Comment se calcule la Capacité d'Autofinancement ?
Ensuite, la CAF se calcule selon deux méthodes, dites soustractive ou additive. Cependant, si un élément est pris en compte dans une méthode, il ne doit pas l’être dans l’autre.
La méthode soustractive ou descendante
Premièrement la méthode soustractive ou descendante. Puisque obtenue en retirant de l’EBE (Excédent Brut d’Exploitation) les produits et les charges générant des flux de trésorerie décaissés ou encaissés, décaissables ou encaissables. Cette méthode montre la formation économique de la CAF. C’est pourquoi les dotations et les reprises, n’étant ni des sorties ni des entrées de liquidités, ne sont pas prises en compte dans cette méthode.
Méthode soustractive (à partir de l’EBE)
CAF = EBE + PRODUITS ENCAISSÉS – CHARGES DÉCAISSÉES
Produits encaissés :
Transferts de charges
Autres produits (sauf produits des cessions)
Produits financiers
Produits exceptionnels
Charges décaissées :
Autres charges
Charges financières
Charges exceptionnelles
Participation des salariés
Impôts sur les bénéfices
La méthode additive ou ascendante
Deuxièmement, la méthode additive ou ascendante. Celle-ci est qualifiée de méthode additive, ou ascendante, puisque obtenue à partir du résultat net de l’exercice. En réintégrant les dotations (dites charges calculées) et en soustrayant les reprises (dites produits calculés). Cette méthode est simple, cependant, elle ne montre pas comment la CAF s’est réellement formée. Il s’agit plus d’une méthode pratique qui a principalement vocation à vérifier le résultat obtenu par la méthode soustractive.
Les charges et les produits « calculés » (non décaissables et non encaissables) sont ceux qui ne donnent pas lieu à des sorties immédiates de trésorerie. Les produits des cessions d’éléments d’actif (compte 775) correspondent à des encaissements réels. Les valeurs comptables des éléments d’actifs cédés (compte 675) n’engendrent quant à elles aucun décaissement. De ce fait, c’est deux comptes servent à calculer la plus-value (ou moins-value) de cession. Ces comptes concernent les investissements déjà réalisés lors de précédents exercices comptables.
En effet, la CAF s’intéresse non pas à l’antériorité mais au potentiel d’investissement futur. Ce qui explique qu’il convient de retirer le résultat de cession (plus ou moins-value) concernant des immobilisations qui ne sont plus dans l’entreprise à la fin de l’exercice.
Quote-part des subventions d’investissement virée au résultat de l’exercice
Produits des cessions d’éléments d’actif (775)
Pour conclure, il est important de trouver le montant d’autofinancement qui permet d’acquérir des investissements utiles. Sans négliger la rémunération des actionnaires. Les banques attachent une attention particulière à cet indicateur lors des demandes de prêt. Pour déterminer la capacité de remboursement des dettes de la part de l’entreprise, les banques considèrent en général que la CAF ne doit pas être inférieure de trois ou quatre fois aux dettes financières. Elles calculent pour cela le ratio « Dettes financières/CAF ».
Après avoir étudié les SIG et la CAF, il convient de les utiliser dans le calcul de ratios permettant l’analyse de l’activité que nous verrons dans un prochain article.
Laetitia OLIVIER – Assistante administrative, comptable et commerciale de Solyt’Gestion.
Pour commencer, les soldes intermédiaires de gestion (SIG) se présentent et s’analysent les uns après les autres. Ils permettent d’isoler les grandes composantes du résultat de l’exercice. En effet, il s’agit d’une décomposition du compte de résultat sous forme fonctionnelle.
Le résultat d’exploitation, le résultat financier et le résultat exceptionnel, vu dans mon précédent article « Le calcul des différents résultats de l’activité », et faisant aussi partie des SIG, ne feront pas l’objet d’un développement dans cet article.
La marge commerciale - SIG
Tout d’abord, la marge commerciale calculée que pour les entreprises ayant une activité de négoce et de distribution. C’est-à-dire pour des achats de marchandises revendues en l’état. C’est un indicateur caractéristique des entreprises commerciales mesurant la marge réalisée sur l’activité de vente. La marge commerciale, différence entre le montant des ventes et le coût d’achat des marchandises vendues, évolue en fonction des variations des prix d’achat et de vente.
Marge commerciale Ventes de marchandises – Coût d’achat des marchandises vendues
La production de l’exercice
Ensuite, la production de l’exercice, qui mesure la valeur de l’activité industrielle d’une entreprise de fabrication de biens ou d’une entreprise de prestation de services pendant l’exercice.
Obtenue par l’addition de trois composantes de production :
Vendue, qui correspond au chiffre d’affaires des produits finis vendus ;
Stockée, qui représente la variation des stocks de produits finis, positive en cas de stockage (stock final > stock initial) et négative en cas de prélèvement sur le stock initial (stock final < stock initial) ;
Immobilisée qui concerne les éléments que l’entreprise fabrique pour elle-même. Cette production a vocation de conservation dans l’entreprise.
Production de l’exercice Production vendue +/- Production stockée + Production immobilisée
La valeur ajoutée
Puis, la valeur ajoutée (VA) mesure la richesse créée par l’entreprise lors de la réalisation de ses activités, c’est-à-dire l’accroissement de valeur apportée par l’entreprise aux biens et services achetés à ses fournisseurs.
C’est un indicateur de gestion important, car la valeur ajoutée permet la rémunération des divers facteurs de production. Sa répartition permet de rémunérer les acteurs économiques :
Apporteurs de capitaux (versement des dividendes) ;
Organismes prêteurs en leur versant des intérêts (charges financières) ;
État (impôts, taxes et versements assimilés) ;
Entreprise elle-même. Les ressources financières obtenues par l’entreprise grâce à son activité représentent l’autofinancement. Il se mesure avec les dotations aux amortissements, les provisions et la partie des bénéfices mis en réserve.
Valeur ajoutée Marge commerciale + Production de l’exercice – Consommations de l’exercice en provenance des tiers (achats +/-variations des stocks des autres approvisionnements + autres achats et charges externes)
L’excédent brut d’exploitation
Enfin, l’excédent brut d’exploitation (EBE) qui représente la marge restant à la disposition de l’entreprise après qu’elle ait payé les salariés et les impôts. Il sert notamment à assurer le maintien ou le développement des outils de production. Indispensable pour apprécier la performance économique d’une entreprise, l’EBE mesure l’excédent réalisé dans l’entreprise, sans que le résultat ne soit affecté par sa politique d’amortissement et de provision.
Excédent brut d’exploitation Valeur ajoutée + Subventions d’exploitation – Impôts et taxes – Charges de personnel (salaires et traitements + charges sociales)
La relecture du compte de résultat décomposé en SIG permet de détailler la formation du résultat. Il convient désormais de mesurer la capacité de l’entreprise à faire face à de futurs investissements. Cet indicateur s’appelle la capacité d’autofinancement que nous verrons dans un prochain article ainsi que les ratios d’analyse de l’activité.
Tout d’abord, le compte de résultat de l’entreprise peut se décomposer en plusieurs résultats. Exploitation, Financier, Exceptionnel et Net (synthèse de divers résultats).
Exploitation, issus de l’activité normale et courante de l’entreprise. Les produits doivent être suffisants pour couvrir les charges normales de l’entreprise ;
Financiers, donnant souvent un résultat financier négatif. Ce qui n’est pas alarmant en soi puisque les produits financiers sont souvent faibles. En effet, ce n’est pas l’objectif d’une entreprise de générer des produits financiers. Une entreprise a souvent des charges financières correspondant aux intérêts des emprunts contractés pour les besoins de son activité ;
Exceptionnels, prenant en compte les opérations qui ne sont pas liées à l’activité courante ni financière de l’entreprise. Pour les produits, il peut s’agir de la vente d’une immobilisation, de dons, de dégrèvements d’impôts. Pour les charges, de la destruction d’un bien par une catastrophe naturelle, de pénalités sur marché, d’amendes fiscales ou pénales, etc.
Les différents résultats dans le compte de résultat
En second lieu, étant donné que les produits et les charges d’une entreprise peuvent être de trois types, il existe donc trois résultats différents :
D’exploitation, résultat réel de l’activité « normale » de l’entreprise, de son cœur de métier ;
Financier, témoin de la situation financière de l’entreprise en fonction de ses choix de financement et de placement ;
Exceptionnel, qui concerne des faits de gestion exceptionnels. Opérations de gestion ou opérations en capital, c’est-à-dire en lien avec des cessions d’investissements.
De ce fait, la décomposition du résultat net en plusieurs résultats permet d’analyser plus finement la formation du résultat. Ainsi, un résultat déficitaire ne sera pas interprété de la même façon s’il est dû à un événement exceptionnel (grosse réparation) ou à une dégradation importante de la marge sur les ventes.
Le résultat d’exploitation
Tout d’abord, le résultat d’exploitation. Ce résultat est obtenu par la différence entre les produits d’exploitation (chiffre d’affaires et autres produits d’exploitation) et les charges d’exploitation (charges les plus courantes). Le résultat d’exploitation permet de connaître la véritable rentabilité de l’entreprise. Avant la prise en compte des modalités de financement de l’entreprise. Mais aussi, des charges exceptionnelles ou produits des cessions, de l’impôt sur les bénéfices. Il traduit des gains dégagés par l’activité courante de l’entreprise.
Le résultat d’exploitation est un ratio intéressant pour fournir à un investisseur une bonne image des performances intrinsèques d’une société qu’il cherche à financer.
Il doit être bénéficiaire, puisqu’il porte sur son activité récurrente, sans quoi sa survie à moyen terme est compromise.
Financier
Ensuite, le résultat financier. Il s’obtient par la différence entre les divers produits financiers. (Coupons, intérêts des placements, produits nets des ventes de valeurs mobilières de placement, etc…). Et les charges financières. (Coût d’intérêt des remboursements bancaires, pertes en change, charges nettes sur les ventes de valeurs mobilières de placement…).
En pratique, un résultat financier est souvent négatif pour une entreprise (sauf pour les sociétés financières) et renseigne sur son endettement. En effet, toute entreprise s’endette pour investir et paie de ce fait des intérêts financiers. De même, à l’occasion d’une trésorerie négative, même temporaire, l’entreprise règle des frais (agios) sur ses découverts bancaires.
Le résultat financier et le résultat d’exploitation forment le résultat courant.
Le résultat financier est une des composantes du résultat net (résultat d’exploitation + résultat financier + résultat exceptionnel).
Courant avant impôts
Puis, le résultat courant avant impôts. Solde intermédiaire de gestion, il est l’addition du résultat d’exploitation et du résultat financier. C’est-à-dire des produits et charges liés au fonctionnement quotidien de l’entreprise, que son activité soit industrielle, commerciale ou financière.
Le résultat courant avant impôts ne prend pas en compte les éléments exceptionnels ni l’impôt sur les bénéfices. Il est un indicateur de gestion indispensable puisqu’il permet d’évaluer la marge que l’entreprise est capable de dégager sur son activité normale.
Exceptionnel
Egalement, le résultat exceptionnel. Il s’obtient par différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles. Il correspond au résultat qui n’est pas lié à l’exploitation normale de l’entreprise. Et ne s’inscrit pas de façon durable dans ses résultats futurs. Un fort résultat exceptionnel peut amener une entreprise à dégager du bénéfice (ou générer une perte). Alors que son résultat net serait négatif (ou positif) sans sa prise en compte. Il faut l’étudier avec soin pour ne pas fausser l’analyse du résultat global de l’entreprise.
Net
Et enfin, le résultat net. Il est la différence entre les produits et les charges d’une entreprise. Il correspond donc tout simplement au bénéfice lorsque le résultat est positif. Ou à la perte, ou déficit, lorsque le résultat est négatif. Il est calculé chaque année, pour l’exercice comptable.
Etant le solde final de l’activité, le résultat net d’une entreprise agrège les résultats d’exploitation, financier et exceptionnel. Vus précédemment, auxquels il faut enlever la participation des salariés, lorsqu’elle existe, et les impôts sur les bénéfices.
Dans un prochain article, je vous développerais une autre lecture du compte de résultat possible en calculant des soldes intermédiaires de gestion (SIG). Outils d’analyse essentiels, ils vont permettre de suivre les différentes étapes de la formation du résultat. Mais aussi d’établir des comparaisons dans le temps et par rapport aux moyennes de la profession.
Pour commencer, l’analyse de l’activité de l’entreprise se fonde sur le compte de résultat. Celui-ci permet de dégager le résultat de l’entreprise. Qui peut être déficitaire (une perte) ou bien bénéficiaire (un bénéfice).
Ce résultat est ainsi obtenu par différence entre les divers types de produits et de charges. Mais, la simple élaboration des comptes, comme définie dans l’article du Code de Commerce, est insuffisante pour analyser l’activité.
L’élaboration du compte de résultat, une obligation comptable
Ensuite, l’étude du compte de résultat dans une démarche de gestion va au-delà des obligations comptables. Précisées dans l’article L123-12 du Code de commerce.
« Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit procéder à l’enregistrement comptable des mouvements affectant le patrimoine de son entreprise. Ces mouvements sont enregistrés chronologiquement.
Elle doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise.
Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des enregistrements comptables et de l’inventaire. Ces comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable.»
En effet, le compte de résultat mesure les flux concernant l’activité de l’entreprise. Cela au cours d’une période donnée appelée exercice comptable, s’étalant sur 12 mois. Aussi, il est établi sur les imprimés Cerfa n°2033-B pour les entreprises relevant du régime simplifié d’imposition. Et sur les imprimés n°2052 et 2053 pour les entreprises relevant du régime réel normal d’imposition.
Puis, de l’enregistrement comptable obligatoire, il convient ensuite de passer à l’étude de la ventilation des charges de la structure. Et à celle des produits pour la partie exploitation courante.
La ventilation du chiffre d’affaires par nature d’activité
Le compte de résultat, bien que synthétique, comporte toutes les charges et produits d’un exercice comptable. Celui-ci répartis par nature (d’exploitation, financiers, exceptionnels). Le résultat réalisé sur l’exercice permet donc une première appréciation quant au niveau du résultat de l’activité. Une analyse simple peut-être également réalisée pour mieux visualiser la répartition du chiffre d’affaires de l’entreprise et des charges.
De ce fait, une fois connue la ventilation de l’activité par nature (exemple : répartition du chiffre d’affaires pour les ventes de marchandises et les prestations de services), il est intéressant de connaitre la répartition mensuellement pour avoir une vision dans le temps.
La répartition du chiffre d’affaires mensuel
Egalement, la répartition du chiffre d’affaires mensuel permet d’analyser les ventes tout au long de l’exercice. Il est nécessaire de l’étudier par type d’activité.
À partir des chiffres fournis par la comptabilité, on répartit donc les ventes de chaque mois par type d’activité.
La répartition et l'analyse des charges
De la même façon qu’il est intéressant de faire une ventilation du chiffre d’affaires, il est utile de regarder la répartition des charges sur l’année.
Pour cela, à partir du compte de résultat, une synthèse des principales masses de charges est réalisée. Pour réaliser ce travail, il faut s’appuyer sur les numéros des comptes utilisés en comptabilité. Et également regrouper les charges propres à l’activité et celles propres au fonctionnement.
Enfin, pour réaliser une analyse de l’activité la plus fiable possible, il est nécessaire de travailler sur les documents comptables relatifs aux trois derniers exercices. D’étudier l’évolution du chiffre d’affaires, des diverses charges, du résultat… et éventuellement de voir l’impact des décisions prises.
Pour terminer, après avoir étudié l’activité par le chiffre d’affaires et les charges, il est intéressant de s’attacher à la formation des résultats.
Afin d’évaluer la rentabilité d’une activité commerciale, il est nécessaire d’avoir des indicateurs.
Calcul des indicateurs
Marge commerciale
Tout d’abord, la marge commerciale est l’indicateur de référence. Il peut être complété par un calcul de taux de marge ou de marque.
Elle est le seul indicateur commercial présent dans les soldes intermédiaires de gestion. Pour l’obtenir, on calcul la différence entre le chiffre d’affaires et le coût d’achat des marchandises vendues. Cet indicateur peut être calculé pour l’activité globale de l’entreprise ou spécifiquement pour une opération commerciale. Sert à faire face aux autres charges et à dégager du bénéfice.
Taux de marque
Ensuite, le taux de marque correspond au pourcentage de la marge commerciale sur le prix de vente unitaire ou le chiffre d’affaires global. On l’obtient en divisant la marge commerciale par le prix de vente et en multipliant le résultat par cent.
Coefficient multiplicateur
Enfin, le coefficient multiplicateur, permet de déterminer le prix de vente à partir du coût d’achat. L’on divise le prix de vente par le coût d’achat.
Peut également se calculer directement en additionnant 1 au taux de marge.
Il peut servir à déterminer le prix de vente d’un bien, en cas de modification du coût d’achat.
Les logiciels de gestion commerciale offrent la possibilité d’automatiser le calcul des prix de vente avec le coefficient multiplicateur à tout changement de coût d’achat.
En gestion, les calculs sont HT. Pour autant, les entreprises commerciales vendant aux particuliers utilisent souvent un coefficient multiplicateur TTC afin de simplifier le calcul du prix public. Dans ce cas, pour les calculs d’indicateurs, il sera nécessaire de le déterminer HT afin de respecter les règles de gestion. Les entreprises de production n’ont pas, en termes de gestion, de marge commerciale. Pour autant, lors de leurs opérations de vente, elles peuvent réaliser ces mêmes calculs pour leur gestion interne.
Les factures et les indicateurs commerciaux
Chaque opération commerciale peut faire l’objet de calculs commerciaux spécifiques.
La facture étant un document commercial, il est possible de calculer des indicateurs commerciaux courants, utiles pour connaître la performance de l’opération commerciale.
Néanmoins, il est important de faire attention lors d’une négociation commerciale de ne pas vendre en deçà du coût d’achat. En effet, tout d’abord c’est interdit, et ensuite, la marge commerciale unitaire serait négative, cela serait donc une vente à perte.
Dans le cas de réduction commerciale, il convient de prendre le dernier net commercial pour le calcul des indicateurs commerciaux. En cas de réduction financière, l’escompte n’est pas pris en compte dans les calculs commerciaux.
Laetitia de Solyt’Gestion – Secrétaire comptable indépendante et gestionnaire de transport externe .