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Tableau croisé dynamique Excel – Mise en forme
Tableau croisé dynamique excel - Solyt'Gestion

Pour commencer, mettre en forme un tableau croisé dynamique Excel n’est pas plus compliqué que mettre en forme des données classiques.
En effet, il suffit de cliquer dans une des cellules du tableau.
De la sorte, va s’afficher l’onglet « Outils de tableau croisé dynamique » dans le Ruban.
Pour finir, activer son onglet « Création ».

Ainsi, cet onglet regroupe trois groupes de commandes :

  • Disposition: pour ajouter des sous-totaux ou des totaux généraux et pour modifier l’agencement global du tableau ;
  • Options de style de tableau croisé dynamique: pour affiner l’aspect grâce à la galerie de styles affichée à droite ;
  • Styles de tableau croisé dynamique: pour appliquer des styles au tableau en cliquant sur la vignette correspondante.

Personnaliser le style du tableau croisé dynamique Excel

Ensuite, profitez de l’aperçu dynamique pour juger immédiatement de l’effet des différentes variantes.
Pour cela, positionnez le pointeur de votre souris sur une vignette de la galerie pour apprécier le résultat.

Une fois que vous avez ainsi appliqué un style prédéfini, vous pouvez le personnaliser.
Et cela grâce aux cases à cocher du groupe « Options de style de tableau croisé dynamique ».

Vous pouvez, par exemple, pour ajouter du contraste, introduire des lignes à bandes pour séparer par un trait les lignes d’un tableau qui n’emploie pas les couleurs alternées. Le but étant bien entendu d’en améliorer la lisibilité.

C’est simple : il vous suffit de cliquer sur l’option correspondante.
L’option du dessous vous permet ainsi d’appliquer le même traitement aux colonnes.
Si le résultat n’est pas satisfaisant, contentez-vous de décocher la case.

Formater les valeurs d’un tableau croisé

Enfin, pour appliquer aux totaux de votre tableau croisé dynamique un format numérique particulier, procédez comme suit :

  • D’abord, cliquez, dans le tableau, sur la cellule qui contient les mots « Somme de », suivis du nom du champ dont les valeurs sont totalisées.

  • Cliquez ensuite sur le bouton Champ actif de l’onglet Analyse sous Outils de tableau croisé dynamique.
    Puis choisissez Paramètres de champs.
    Excel ouvre la boite de dialogue Paramètres des champs de valeurs.
  • Puis, cliquez, en bas à gauche, sur Format de nombre.
    L’onglet Nombre de la boite de dialogue Format de cellule s’affiche.
  • Dans la liste Catégorie, choisissez ensuite le format numérique que vous voulez appliquer à vos totaux.
  • Si vous le souhaitez, modifiez les options du format sélectionné. Nombre de décimales, symbole monétaire, mode d’affichage des valeurs négatives, etc., dans la partie droite de la fenêtre.
  • Enfin, cliquez une première fois sur OK pour regagner la boite de dialogue précédente.
    Puis cliquez une seconde fois pour regagner le tableau.

Vous pouvez également voir comment Trier et Filtrer les données du tableau croisé dynamique dans un autre article de Solyt’Gestion.

Tableau croisé dynamique : création manuellement

Pour commencer, comme indiqué dans mon précédent article « Créer un tableau croisé dynamique », dans celui-ci nous allons voir comment en créer un manuellement.

Tableau croisé dynamique - Solyt'Gestion

Tableau croisé manuellement

Premièrement, si les propositions d’Excel ne vous conviennent pas, créez le manuellement.
Ne dit-on pas qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ?

Pour se faire, nous avons donc deux moyens d’agir :

Soit commencez par créer le tableau dont la disposition se rapproche le plus de ce que vous recherchez.
Où bien, partir carrément de zéro, ce qui, parfois, est préférable.

Lancez-vous :
D’abord, ouvrez la feuille de calcul contenant la liste des données à synthétiser. 

Puis sélectionnez une cellule quelconque. Et cliquez sur le bouton de commande Tableau croisé dynamique sous l’onglet Insertion du Ruban.

Suite à cette action, Excel dévoile la boite de dialogue Créer un tableau croisé dynamique et sélectionne l’intégralité des données. Un trait clignotant en témoigne.

Si nécessaire, vous pouvez ajuster cette sélection en vous exprimant dans le champ Tableau/Plage de la rubrique Sélectionner un tableau ou une plage.
Par défaut, Excel introduit le nouveau Tableau croisé dynamique dans une feuille distincte qu’il ajoute au classeur.

Cependant, si vous préférez l’insérer sur la feuille courante, validez l’option Feuille de calcul existante. Dans ce cas, spécifiez, dans le champ Emplacement, l’adresse de la première cellule du tableau. Évitez qu’il n’écrase des données !.

Si vos données proviennent d’une source externe créée avec un gestionnaire de base de données comme Access :

– Cochez l’option Utiliser une source de données externe ;
Cliquez sur Choisir la connexion ;
– Sélectionnez une connexion dans la fenêtre Connexions existantes
.

Insérer les champs

Secondement, une fois que vous avez indiqué, dans la boite de dialogue Créer un tableau croisé dynamique, les données source ainsi que son futur emplacement, il ne vous reste plus qu’à indiquer les champs à y inclure.
De ce fait, Excel constitue alors la structure vierge du tableau. Et affiche, dans la partie droite de l’interface, le volet Champs de tableau croisé dynamique.

Chaque entrée est ainsi précédée d’une case à cocher vide. C’est la raison pour laquelle à ce stade, il est toujours vierge.
En bas, quatre zones permettent de faire glisser des noms de champs sur les éléments proposés : filtres, lignes, colonnes et valeurs.

Filtres, Lignes, Colonnes, Valeurs

À ce stade, et comme expliqué ci-dessus, il ne vous reste qu’à désigner les champs que vous voulez voir figurer.
Pour ce faire, il suffit de faire glisser leurs noms vers une des quatre zones du bas :

  • Filtres: Cette zone contient des champs qui vous permettent de regrouper les données du tableau croisé en leur appliquant un filtre. Supposons par exemple que vous vouliez étudier l’évolution des ventes sur plusieurs années. En faisant glisser un champ Année sur la fenêtre Filtre du rapport, vous pourrez afficher les valeurs année par année. Ou pour toute la période représentée par votre liste de données.
  • Colonnes : Cette zone contient les champs qui déterminent la disposition des données dans les colonnes.
  • Lignes : Cette zone contient les champs qui déterminent la disposition des données dans les lignes.
  • Valeurs : Cette zone contient les champs qui déterminent les données représentées dans les cellules du tableau. Autrement dit celles qui sont sommées (par défaut) dans sa dernière colonne.

Analyse et Création

Pour conclure, dès le début de la procédure, un onglet Outils de tableau croisé dynamique fait son apparition dans le Ruban. Il propose deux sous-onglets, baptisés respectivement Analyse et Création.

Vous y trouverez une foule de commandes intéressantes, notamment dans le menu local du bouton Afficher :

  • Liste des champs: affiche ou masque le volet Liste de champs du tableau croisé dynamique, à droite de la fenêtre.
  • Boutons +/– : affiche ou masque les boutons servant à étendre (+) ou réduire (-) en regard des champs particuliers (en colonne comme en ligne). Qui servent à montrer ou cacher les totaux de ceux-ci.
  • En-têtes de champ: affiche ou masque les noms des champs affectés aux étiquettes de colonnes ou de lignes.
Créer un tableau croisé dynamique
Excel tableau croisé dynamique - Solyt'Gestion

Pour commencer, le tableau croisé dynamique d’Excel constitue une espèce particulière de tableau de synthèse, spécifiques à Excel.
Particulièrement utile pour synthétiser des valeurs prises dans une liste de données ou encore provenant d’une base de données.
En effet, il fait son tour de magie sans que vous ayez à créer des formules pour effectuer ces opérations.

Il permet aussi d’examiner et d’analyser facilement et rapidement les relations inhérentes à la source de donnée. Qu’il s’agisse de séries de valeurs traitées directement sous Excel, ou de tables lues dans des bases de données externes gérées à l’aide d’un programme autonome tel que Access.

Il est également parfait pour croiser (on s’y attendait !) une série de données avec une autre.
Par exemple, vous pouvez créer un tableau croisé à partir d’une table provenant d’une base de données Employés, de manière à totaliser les salaires des différentes catégories professionnelles par service ou site.

Créer un tableau croisé dynamique d'Excel avec l’outil Analyse rapide

Ensuite, l’outil Analyse rapide fait de la création de tableaux croisés dynamiques un jeu d’enfant. En effet, pour prévisualiser différents types de structures de ce genre, qu’Excel compose sur la base de données consignées dans une table ou dans une liste, contentez-vous de suivre la procédure décrite ci-après :

  • Sélectionnez, dans la table ou dans la liste, les données à traiter (en incluant les en-têtes de colonne) ;
  • Cliquez sur l’outil Analyse rapide qui se manifeste en bas à droite de la zone sélectionnée. Ce faisant, vous accédez à la palette correspondante, dont l’onglet Mise en forme sélectionné par défaut ;
  • Activez l’onglet Tableaux ;
  • Excel ouvre le volet Champs de tableau croisé dynamique ;
  • Cochez les champs à inclure dans le tableau.

Puis exploitez les commandes qu’il vous propose pour personnaliser votre tableau, comme vous invite à le faire la section « Mettre en forme un tableau croisé dynamique », dont je vous parlerais dans un prochain article.

Cependant, il arrive qu’Excel soit incapable de proposer des tableaux pour les données que vous avez sélectionnées. Dans ce cas, un bouton Tableau croisé stérile (c’est-à-dire ne provoquant l’affichage d’aucune suggestion) s’affiche juste à droite du bouton Tableau de l’onglet Tableaux de la palette Analyse rapide. Rien ne s’oppose, alors, à ce que vous agissiez manuellement, comme je vous l’indiquerai dans un prochain article également.

Créer un tableau croisé avec la commande Suggestions

Pour conclure, autre façon d’agir rapidement et efficacement : la commande Suggestions de tableaux croisés dynamiques.
Voici comment l’exploiter :

  • Sélectionnez une cellule de la plage de données à représenter.
    Vous pouvez désigner n’importe quelle cellule si vos données sont disposées en lignes et en colonnes contiguës.
  • Activez le bouton Tableaux croisés dynamiques de l’onglet Insertion du Ruban.
    Il s’agit du bouton dont le libellé est au pluriel, situé à droite de celui dont le libellé est au singulier.
    Excel affiche la boite de dialogue Suggestions de tableaux croisés dynamiques. À gauche, plusieurs tableaux se voit proposés avec, à droite, l’aperçu de l’option validée en regard.
  • Dès que vous validez, Excel crée le tableau correspondant dans une feuille à part, qu’il place devant toutes les autres. Ce tableau étant sélectionné, le volet Champs de tableau croisé dynamique surgit à droite. Comme annoncé plus haut, il regroupe les outils de mise en forme que nous détaillerons plus tard.

Sur ce sujet, vous trouverez également d’autres articles de Solyt’Gestion, tel que créer manuellement un tableau croisé dynamique ainsi que la mise en forme de celui-ci.

Rechercher des données dans un tableau Excel et les ajouter à une liste – dernière partie

Pour terminer sur ce thème vu dans les deux précédents articles « partie 1 » « partie 2 », voici ci-dessous les fonctions de références. Mais également les fonctions colonnes et lignes.

Fonctions Référence

Tout d’abord, les fonctions Référence sont regroupées avec les fonctions Recherche dans le bien nommé, menu local Recherche et référence de l’onglet Formules. Elles sont ainsi conçues pour gérer différents aspects des références de cellules dans une feuille de calcul.

Ce groupe de fonctions se compose de :

  • ADRESSE qui retourne une référence de cellule sous la forme d’un texte.
  • ZONES qui renvoie le nombre de zones dans une liste de valeurs. Les zones sont définies sous la forme d’une plage de cellules contiguës ou d’une seule cellule.
  • COLONNE qui renvoie le numéro de la colonne d’une référence de cellule.
  • COLONNES pour obtenir le numéro de plusieurs colonnes dans une référence de cellules ou une matrice.
  • FORMULETEXTE pour retourner, sous la forme d’une chaîne, la formule référencée.
  • LIREDONNEESTABCROISDYNAMIQUE pour renvoyer des données stockées dans un tableau croisé dynamique.
  • LIEN_HYPERTEXTE pour créer un lien qui ouvre un autre document stocké sur votre ordinateur, un réseau, ou internet. Vous pouvez également y procéder via Insérer/Lien Hypertexte.
  • INDIRECT retourne une référence de cellule spécifiée par une chaine de texte.
  • RECHERCHE renvoie une valeur à partir d’une plage, d’une ligne, d’une colonne ou d’une matrice.
  • DECALER retourne une référence à une plage de cellule spécifiée par ses numéros de lignes et de colonnes dans une cellule ou une plage de cellules.
  • LIGNE indique le numéro de ligne d’une référence.
  • LIGNES retourne les numéros de lignes d’une référence d’une cellule.
  • RTD renvoie des données en temps réel depuis un programme installé sur un serveur qui prend en charge l’automation COM.
  • TRANSPOSE pour basculer une plage de cellules verticale en plage de cellules horizontale et réciproquement.

Exemple d'utilisation de la fonction référence "INDIRECT"

Ainsi, pour aller récupérer la TVA des différents pays, beaucoup d’utilisateurs d’Excel iraient pointer sur chaque feuille, une par une. Afin, finalement, d’avoir un résultat identique à celui de l’image ci-dessous.

référence

Ce qui revient donc à faire 6 liaisons manuellement.

Or vous constatez, que systématiquement

  • Nous récupérons toujours la cellule B7 de plusieurs feuilles
  • La référence de nos feuilles (les pays) est également présent en colonne A

La fonction INDIRECT va ainsi nous permettre de relier la valeur du pays de la colonne A pour remplacer les références aux feuilles de calcul.

référence

Tour d’horizon des colonnes et des lignes

Enfin, les fonctions COLONNES et LIGNES renvoient le numéro des colonnes et des lignes d’une plage de cellules ou d’une matrice. Ainsi, dans une plage de cellules appelée produit_mix, vous pourrez connaître le nombre de colonnes qui la composent en saisissant la formule suivante :

=COLONNES(produit_mix)

Puis, pour identifier le nombre de lignes de cette plage, entrez cette formule :

=LIGNES(produit_mix)

Vous pouvez également utiliser ces deux fonctions pour calculer le nombre total de cellules d’une plage spécifique. Ainsi, pour savoir combien de cellules composent la plage produit_mix, effectuez la multiplication suivante :

=COLONNES(produit_mix)*LIGNES(produit_mix)

Cependant, ne confondez pas COLONNES (au pluriel) et COLONNE (au singulier). Ni LIGNES et LIGNE. COLONNE qui retourne le numéro de colonne d’une référence. Et LIGNE le numéro de ligne d’une référence que vous spécifiez comme étant son argument.

Laetitia OLIVIER – Assistante administrative, comptable et commerciale de Solyt’Gestion.

Rechercher des données dans un tableau Excel et les ajouter à une liste – 2ème partie

Fonction de recherche dans deux directions

Dans cet article, nous allons voir ce qu’est la fonction de recherche dans deux directions.

Pour commencer, dans les deux exemples RECHERCHEV et RECHERCHEH vu dans l’article précédent « Rechercher des données dans un tableau Excel et les ajouter à une liste – 1ère partie », se compare qu’une seule valeur dans une liste de données à une seule valeur dans une table de données verticale ou horizontale.

Toutefois, il peut arriver qu’une recherche soit nécessaire dans les deux directions. Dans la ligne la plus haute (avec les en-têtes de colonne), et dans la première colonne (avec les en-têtes de ligne).

Voici donc l’illustration d’une situation dans laquelle vous utiliserez deux valeurs, la date de production et le numéro de pièce, pour rechercher la production attendue.

=INDEX(A2:J6;EQUIV(B10;A2:A6);EQUIV(B11;A2:J2))

fonction

EQUIV

Ensuite, pour rechercher le numéro de la pièce devant se produire à un mois particulier, vous devez utiliser la fonction EQUIV.
Cette fonction retourne la position relative d’une valeur particulière dans une plage de cellules ou une matrice.

Syntaxe de la fonction EQUIV

  • EQUIV(valeur_cherchée ;tableau_recherche ;[type])

L’argument valeur_cherchée est, bien entendu, la valeur que vous souhaitez retourner quand une équivalence est ainsi trouvée.
Le tableau_recherche correspond à la plage de cellules ou au tableau contenant les valeurs dont vous cherchez l’équivalence.
L’argument optionnel type est 1, 0, ou -1. Il spécifie la manière dont Excel localise la valeur spécifiée par l’argument valeur_cherchée dans la plage spécifiée par l’argument tableau_recherche.
Argument type :

  • 1 pour trouver la valeur la plus grande qui est inférieure ou égale à la valeur_cherchée.
  • 0 pour trouver la première valeur qui est strictement égale à la valeur_cherchée.
  • -1 pour trouver la plus petite valeur qui est supérieure ou égale à la valeur_cherchée.

INDEX

Pour finir, vous devez également utiliser la fonction INDEX qui prend en compte la position relative des lignes et des colonnes.

La fonction INDEX prend ainsi la forme de deux syntaxes différentes : matrice et référence. Vous utiliserez une matrice lorsque vous voudrez retourner une valeur de la table. Une référence lorsque vous souhaiterez retourner une référence de la table.

Syntaxe de la fonction INDEX

  • INDEX(matrice ;[No_lig] ;[No_col])
  • INDEX(référence ;[No_lig] ;[No_col] ;[No_zone])

L’argument matrice de la forme matricielle de la fonction INDEX est une plage de cellules ou une constante matricielle qu’Excel utilisera pour sa recherche. Si cette plage ou cette constante matricielle ne contient qu’une seule ligne ou colonne, les arguments No_lig ou No_col sont facultatifs. Si la plage ou la constante matricielle contient plusieurs lignes ou colonnes, et que vous spécifiez les deux arguments No_lig et No_col, Excel retournera la valeur de l’argument matrice qui se localise à l’intersection de l’argument No_lig et No-col.


Laetitia OLIVIER – Assistante administrative, comptable et commerciale de Solyt’Gestion.

Rechercher des données dans un tableaux Excel et les ajouter à une liste – 1ère partie

Tout d’abord, les fonctions de recherche se situes dans le menu local du bouton Recherche et référence de l’onglet Formules.
Excel facilite les recherches dans des tables de données afin d’obtenir des informations sur leurs entrées. Ou de localiser des données connexes dans la feuille de calcul.
En utilisant des tables de recherche pour entrer des informations dans une liste de données, vous réduisez la quantité de données à saisir, mais éliminez aussi les erreurs de saisie.
Ces tables facilitent la mise à jour de vos listes de données. Tout ce que vous avez à faire, éditer les entrées dans la table pour que les entrées de la liste soient immédiatement actualisées.

Ensuite, les fonctions Référence d’Excel permettent de renvoyer des informations spécifiques sur des cellules particulières. Ou des parties de la feuille de calcul, de créer des liens hypertextes vers différents documents de votre ordinateur. Ou de votre réseau, ou d’internet, et de transposer des cellules verticales en une disposition horizontale et inversement.

Recherche d’une valeur avec RECHERCHEV et RECHERCHEH

Les fonctions de recherche les plus utilisées sont RECHERCHEH (pour une recherche dite horizontale) et RECHERCHEV (pour une recherche dite verticale).

La fonction RECHERCHEV effectue une recherche verticale. C’est-à-dire de haut en bas, de la colonne la plus à gauche d’un tableau. Jusqu’à ce qu’elle localise une valeur qui correspond ou excède celle que vous cherchez.

La fonction RECHERCHEH effectue le même type de recherche mais horizontalement,. C’est-à-dire de gauche à droite, depuis la ligne la plus haute d’une table.

Syntaxe des fonctions de recherche : RECHERCHEV et RECHERCHEH

  • RECHERCHEV(valeur_cherchée ; table_matrice ; num_index_col ; [valeur_proche})
  • RECHERCHEH(valeur_cherchée ;tableau ; no_index_lig ;[valeur_proche])

Dans ces deux fonctions, l’argument valeur_cherchée correspond à la valeur que vous souhaitez rechercher dans la table. Quant à table_matrice, il identifie la plage de cellules ou le nom de la table de données qui contient à la fois la valeur recherchée et la valeur connexe.

L’argument num_col_index désigne la colonne du tableau contenant les valeurs qui sont retournées par la fonction RECHERCHEV. Et qui se basent sur la valeur correspondante de l’argument valeur_recherchée par rapport à celles de l’argument table_matrice. Vous déterminez l’argument num_index_col afin d’identifier le numéro de la colonne la plus à gauche du tableau et qui contient la valeur de retour.

L’argument no_index_lig de la fonction RECHERCHEH correspond au numéro de la ligne de l’argument tableau. Il compte le nombre de lignes qui se situent sous cette ligne de référence par rapport à la ligne la plus haute de ce tableau. La ligne la plus haute s’inclut dans ce calcul.

Lorsque vous entrez l’argument num_index_col ou no_index_lig dans les fonctions RECHERCHEV et RECHERCHEH, la valeur saisie ne peut pas excéder le nombre total de colonnes ou de lignes du tableau.

L’argument optionnel valeur_proche de RECHERCHEV et RECHERCHEH est VRAI ou FAUX. Il demande à Excel de trouver la valeur exacte ou approchante définie dans l’argument valeur_recherchée. Lorsque vous spécifiez VRAI ou omettez l’argument valeur_proche dans les fonctions RECHERCHEV ou RECHERCHEH, Excel trouve une valeur approchante. Lorsque vous spécifiez FAUX, Excel trouve la valeur exacte.

Exemple de l’utilisation de la fonction RECHERCHEV

=RECHERCHEH(C3:C21;I1:M2;2;FAUX)

Recherche

Exemple de l’utilisation de la fonction RECHERCHEH

=RECHERCHEH(C3:C21;I1:M2;2;FAUX)

Recherche

La suite dans un prochain article de Solyt’Gestion – Assistanat administrative, comptable et commerciale.

Tous les salariés doivent-ils recevoir un bulletin de paie ?
Bulletin de paie

Remise obligatoire du bulletin de paie

En premier lieu, le Code du travail impose la remise d’un bulletin de paie à tout salarié, cela avec une périodicité au moins mensuelle. Cette obligation s’impose à tout employeur, quels que soient son statut et le nombre de salariés gérés.

De même, cette obligation s’impose pendant toute la durée de validité du contrat de travail. Ainsi, le salarié doit continuer à percevoir tous les mois son bulletin de paie. Et cela, même pendant les périodes de suspension du contrat de longue durée (congé parental, congé sabbatique, congé création d’entreprise…).
Cependant, dans cette situation, on se retrouve souvent avec des bulletins de paie « à blanc » (salaire brut égal à zéro, net à payer et net imposable également).

Dans ce cas, même si la remise du bulletin est théoriquement obligatoire, les éventuelles sanctions ne se déclencheront qu’en cas de préjudice pour le salarié. Dans la pratique, si le bulletin se trouve à blanc, il ne sera pas forcément remis systématiquement au salarié.

Par ailleurs, en cas de suspension de longue durée du contrat, sans maintien de la rémunération, la question du maintien de la prévoyance et du contrat frais de santé (à savoir la mutuelle) se pose. En effet, la législation sur les contrats obligatoires oblige de proposer une couverture tant que le salarié perçoit une rémunération.

En cas de maintien d’une cotisation salariale forfaitaire pendant une période de suspension du contrat non payée, on se retrouve avec un bulletin de paie négatif. Le salarié doit de l’argent à son employeur ! Un conseil, régulariser cette dette régulièrement auprès du salarié pour éviter les montant élevés à régulariser au retour de celui-ci. Lorsqu’on passe une cotisation sur le bulletin de paie, même s’il n’y a aucune rémunération versée, le bulletin n’est plus « à blanc ». La remise du bulletin devient donc obligatoire.

Remise mensuelle

Ensuite, la loi de mensualisation fixe une périodicité au moins mensuelle pour la remise du bulletin. Rien n’interdit de remettre plusieurs bulletins dans le mois : en pratique cette option sera rarement mise en œuvre !

À noter que si le salarié effectue plusieurs contrats au cours du mois, avec des interruptions entre chaque contrat, l’obligation de remise du bulletin vaut pour chaque contrat. Dans ce cas le salarié pourra avoir plusieurs bulletins de paie pour un même mois pour un même employeur.

De la mensualisation découle un certain nombre d’avantages pour le salarié :

  • Une rémunération payée tous les mois sur la base d’un horaire mensualisé moyen ;
  • Des jours fériés chômés ;
  • Le droit à des congés pour événements familiaux ;
  • Le maintien de salaire sous certaines conditions en cas de maladie ou accident du travail ;
  • Le droit à l’acompte.

Dispositifs de simplification des formalités administratives

Mentionnons que, pour les petites structures et certaines catégories de salariés, il existe des dispositifs de simplification des formalités. Ils permettent de simplifier l’élaboration du bulletin de paie (et donc de limiter les risques de contentieux inhérents au bulletin).

Les principaux dispositifs sont :
– le Cesu déclaratif (chèque emploi service universel) pour les particuliers employeurs,
Tese (titre emploi simplifié entreprise) pour les petites structures de moins de 20 salariés,
– le Cea (chèque emploi associatif) pour le secteur associatif.

Ces dispositifs ont un caractère facultatif. Ils permettent de confier à un tiers l’élaboration du bulletin de paie et un certain nombre de formalités administratives (déclaration unique d’embauche, déclaration de cotisations et déclarations sociales).

Concernant le Tese et Cea, dispositifs tous deux facultatifs, l’employeur doit désormais l’utiliser à titre exclusif (l’ensemble des salariés de la structure devant être déclarés par le dispositif choisi).

Un dispositif à caractère obligatoire : le Guso.
Le Guso (guichet unique spectacle occasionnel) permet de payer les salariés du spectacle vivant pour les entreprises dont l’activité principale n’est pas le spectacle vivant.

Ce dispositif concerne les salariés du spectacle vivant (artistes et techniciens) embauchés en contrat à durée déterminée.

Il existe d’autres dispositifs concernant des publics spécifiques :

  • Les employeurs de moins de 11 salariés, embauchant des salariés non permanents dans les DOM : le titre de travail simplifié.
  • Le secteur agricole, pour l’emploi de travailleurs saisonniers de moins de trois mois.

Ces dispositifs se propose à l’employeur pour faciliter sa gestion de la paie, le salarié ne peut s’y opposer

Laetitia OLIVIER – Assistante administrative, comptable et commerciale de Solyt’Gestion.

Les temps de conduites des conducteurs de véhicules de plus de 3.5t de MMA
conduite

La conduite journalière

Pour commencer, pour un conducteur de véhicule de plus de 3.5t, une conduite est possible 9 heures maximum par jour.

Cependant, il faut une période entre 2 repos journaliers ou entre un repos journalier et un repos hebdomadaire et vice versa.

Aussi, une augmentation de la durée de conduite est possible à 10 heures au maximum deux fois par semaine.

La conduite continue et les pauses

Ensuite, la durée maximale de conduite continue s’interrompt à compté de 4 heures 30‘ suivie d’une pause de 45’ au moins prise en une seule fois.

Cependant, cette pause peut se remplacer par une première pause d’au moins 15’. Suivie d’une seconde pause de 30’ pendant la période de conduite. Cela afin de se conformer au 45’ de pause pendant les 4 heures 30’ de conduite.

Attention : Une pause concerne toute période pendant laquelle le conducteur n’a pas le droit de conduire. Ou d’effectuer d’autres tâches, et qui doit uniquement lui permettre de se reposer.

hebdomadaire

Aussi, par semaine, la conduite maximale est de 56 heures.

bi-hebdomadaire (par période de 2 semaines consécutives)

Egalement, la durée maximale sur une période de 2 semaines consécutives est de 90 heures.

Responsabilité des employeurs, entreprises et des donneurs d’ordres

Pour terminer, selon l’article 10 du règlement 561/2006, il y a une interdiction de rémunérer les conducteurs en fonction de la distance parcourue. Et/ou volume des marchandises transportées si une telle rémunération est de nature à compromettre la sécurité routière. Et/ou à encourager les infractions au règlement.

De plus, l’entreprise de transport sera tenue pour responsable des infractions commises par des conducteurs de l’entreprise. Même si l’infraction a été commise dans un autre pays.
Elles doivent organiser le travail et donner des instructions appropriées à leurs conducteurs et veiller au respect du présent règlement. Les donneurs d’ordres veillent à ce que les horaires de transport convenus par contrat soient aussi conformes au présent règlement. Ces derniers, peuvent être pénalement responsables, s’ils donnent des instructions incompatibles avec le respect de l’art. R121-5 du code de la route :

  • Limitations de vitesse, fixées par le code de la route ;
  • Temps de travail
  • Limites de poids, fixées par le code de la route.

Solyt’Gestion – Gestionnaire de transport externe et assistante administrative

Acompte, Escompte, Arrhes et Avoir
Arrhes Acompte Escompte Avoir

Il est parfois difficile de faire la différence entre un acompte, un escompte, des arrhes et un avoir.
Voyons ce qui les distingues les uns des autres.

ACOMPTE

Tout d’abord, l’acompte. Celui-ci consiste au paiement partiel de l’achat d’une marchandise ou d’une prestation de service.
Tout comme un contrat ou un bon de commande, le fait de verser un acompte se considère comme un engagement.

Il est possible de se faire rembourser un acompte si le vendeur manque à son obligation principale.

Il n’a pas la même signification juridique que les arrhes, puisque ces derniers permettent à l’acheteur de ne pas donner suite au contrat.

ARRHES

Justement, voyons maintenant ce que sont les arrhes. Les arrhes constituent un versement d’une partie du montant total d’un contrat de vente.
Contrairement à l’acompte qui engage le vendeur à fournir un bien ou un service, et à l’acheteur à acheter, le versement d’arrhes n’engage aucune des parties. La vente ou l’achat peut être annuler.

Cependant, si le client annule, il ne récupère pas le montant des arrhes versée. En revanche, si le vendeur annule, il devra verser le double du montant des arrhes déjà versées.

ESCOMPTE

Ensuite, nous avons l’escompte également appelé « avance sur facture ».
Il s’agit d’une possibilité offerte à un client de payer sa facture plus rapidement que prévu en échange d’une remise.

C’est un moyen utilisé par certaines entreprises pour accroitre leur trésorerie disponible tout en bénéficiant d’une bonne image auprès de leurs clients.

AVOIR

Et enfin, l’avoir, document émis par le vendeur afin de rectifier une facture incorrecte ou de rembourser un achat.

Il s’agit d’un document légal utilisé pour annuler, partiellement ou totalement, une facture précédemment finalisée.

 

Si vous souhaitez en savoir d’avantage, je vous invite à lire mes différents articles tels que « annuler/modifier une facture » ou « la facture d’acompte ».

Les durées minimales des temps de repos des conducteurs de véhicules de plus de 3.5t de MMA
repos - Conducteurs routier

Le repos hebdomadaire

Pour commencer, un temps de repos hebdomadaire commence au plus tard à la fin de 6 périodes de 24 heures à compter du précédent.

De plus, la durée minimale hebdomadaire est :

  • Normale 45 heures par semaine ;
  • Réduite 24 heures consécutive.

Ainsi, le complément doit se prendre dans les 3 semaines qui suivent, en un seul bloc rattaché à un autre d’au moins 9 heures.

De surcroît, au cours de deux semaines consécutives un conducteur prend deux repos hebdomadaires normaux. Ou un hebdomadaire normal et un hebdomadaire réduit.

Enfin, un temps de repos hebdomadaire à cheval sur 2 semaines peut se comptabiliser dans l’une ou l’autre semaine.

Pris à bord du véhicule

Ensuite, les temps de repos journaliers et hebdomadaires réduits loin du point d’attache peuvent se prendre à bord du véhicule. Si le conducteur en fait le choix.

À condition qu’un matériel de couchage convenable « couchette » se trouve à bord pour chaque conducteur. Et que le véhicule se trouve à l’arrêt.

Repos journalier

Ensuite, un jour concerne toute période de 24 heures. Cette période peut être à cheval sur 2 journées.

Le repos journalier :

  • normal est d’une durée minimale de 11 heures consécutives ;
  • normal fractionné se prend en deux tranches dont une première de 3 heures ininterrompues et une deuxième période d’au moins 9 heures ininterrompues ;
  • réduit est de minimum 9 heures consécutifs.

Cependant, un conducteur ne peut pas en prendre plus de trois journaliers réduits entre deux hebdomadaires.

Interruption du repos journalier

Aussi, lorsqu’un conducteur accompagne un véhicule transporté par un navire transbordeur (ferry-boat) ou par un train, et qu’il prend en même temps un repos journalier normal, ce temps s’interromps au maximum 2 heures par d’autres activités dont la durée totale ne dépasse pas une heure. Le conducteur doit disposer d’une couchette.

Double équipage

Enfin, le double équipage se compose de deux conducteurs se relayant au volant. La présence des deux conducteurs est facultative la première heure.

A cette fin, chaque membre d’équipage doit bénéficier d’au moins 9 heures consécutives de repos au cours de chaque période de 30 heures.

Il peut se prendre « en couchette » à condition que le véhicule soit à l’arrêt.

Solyt’Gestion – Gestionnaire de transport externe