Tout d’abord, pour le calcul d’une indemnité de rupture (licenciement, retraite, rupture conventionnelle), vous avez besoin de deux paramètres :
Le Code du travail, prévoit un calcul par défaut qui s’applique, sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles plus avantageuses.
Il faut, premièrement, pour le solde de tout compte, effectuer le calcul du salaire de référence et conserver l’option la plus avantageuse pour le salarié, parmi les 2 méthodes suivantes:
Ensuite, il s’agit de définir l’ancienneté, au sens du Code du travail.
Nous prenons en compte certaines périodes, d’autres non, comme indiqué ci-dessous :
Pour la comptabilisation de l’ancienneté, il faut également tenir compte des années incomplètes. Par commodité, nous faisons les calculs en jours calendaires moyens soit 30 jours par mois et 360 jours par an. Cette règle de gestion peut être adaptée.
Par ailleurs, il existe aussi des clauses de reprise d’ancienneté, qui permettent de prendre en compte l’ancienneté acquise avant l’entrée du salarié dans l’entreprise. Il s’agit notamment des périodes de stage, de contrat à durée déterminée ou d’intérim effectuées avant le début d’un contrat à durée indéterminée.
En cas de départ à la retraite, la loi prévoit une indemnité minimale légale.
Ce montant minimal à verser au salarié est fonction de l’ancienneté et de son salaire de référence :
Cette indemnité est soumise à cotisations et à l’impôts en totalité.
Cependant, si le départ en retraite s’effectue dans le cadre d’un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi), l’indemnité bénéficie des exonérations de cotisations et d’impôts applicables aux indemnités de licenciement.
Le Code du travail prévoit le versement d’une indemnité de licenciement sous certaines conditions. Il s’agit d’une indemnité minimale légale, qui s’applique à défaut de dispositions conventionnelles, d’usages, ou de dispositions issues du contrat de travail plus favorables.
Les conditions sont les suivantes :
Le calcul de l’ouverture du droit à l’indemnité de licenciement s’effectue à la date de notification du licenciement et non à la fin du préavis, comme cela est le cas pour le calcul des indemnités de rupture.
Une fois que vous avez déterminé votre ancienneté et votre salaire de référence, vous pouvez déterminer le montant de l’indemnité de licenciement :
Ces montants constituent un minimum, une convention ou accord, un usage, ou des dispositions issues du contrat de travail, peuvent prévoir un montant supérieur.
La loi prévoit, dans le cas d’une rupture conventionnelle homologuée, le versement obligatoire d’une indemnité de rupture, dont le montant minimal est égal à l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Il existe cependant une particularité pour les salariées ayant moins de 8 mois d’ancienneté. Pour ceux-ci, la condition d’ouverture du droit à l’indemnité mise en œuvre pour un licenciement, n’est pas exigée pour la rupture conventionnelle homologuée.
À la fin d’un CDD, le salarié perçoit (sauf exception), une indemnité de précarité. Une indemnité également appelée indemnité de fin de contrat.
Une indemnité égale à 10 % du salaire de référence perçu pendant la durée du contrat. Néanmoins, un accord de branche étendu, un accord d’entreprise ou d’établissement peuvent prévoir d’abaisser ce pourcentage à 6 %, si des contreparties sont mises en œuvre en termes d’accès à la formation.
Cela dit, certains CDD n’ouvrent pas droit à cette indemnité :
Dans les autres situations, l’indemnité de précarité reste due. Ainsi, à l’échéance d’un CDD pour remplacer un salarié absent, ou pour un accroissement temporaire d’activité, nous versons l’indemnité lors du solde de tout compte.
Pour finir, afin de vous accompagner dans le calcul de toutes c’est indemnités de fin de contrat, optez pour un indépendant comme Solyt’gestion – Assistante administrative, comptable et commerciale.