Afin d’évaluer la rentabilité d’une activité commerciale, il est nécessaire d’avoir des indicateurs.
Tout d’abord, la marge commerciale est l’indicateur de référence. Il peut être complété par un calcul de taux de marge ou de marque.
Elle est le seul indicateur commercial présent dans les soldes intermédiaires de gestion. Pour l’obtenir, on calcul la différence entre le chiffre d’affaires et le coût d’achat des marchandises vendues.
Cet indicateur peut être calculé pour l’activité globale de l’entreprise ou spécifiquement pour une opération commerciale.
Sert à faire face aux autres charges et à dégager du bénéfice.
Ensuite, le taux de marque correspond au pourcentage de la marge commerciale sur le prix de vente unitaire ou le chiffre d’affaires global. On l’obtient en divisant la marge commerciale par le prix de vente et en multipliant le résultat par cent.
Enfin, le coefficient multiplicateur, permet de déterminer le prix de vente à partir du coût d’achat. L’on divise le prix de vente par le coût d’achat.
Peut également se calculer directement en additionnant 1 au taux de marge.
Il peut servir à déterminer le prix de vente d’un bien, en cas de modification du coût d’achat.
Les logiciels de gestion commerciale offrent la possibilité d’automatiser le calcul des prix de vente avec le coefficient multiplicateur à tout changement de coût d’achat.
En gestion, les calculs sont HT. Pour autant, les entreprises commerciales vendant aux particuliers utilisent souvent un coefficient multiplicateur TTC afin de simplifier le calcul du prix public.
Dans ce cas, pour les calculs d’indicateurs, il sera nécessaire de le déterminer HT afin de respecter les règles de gestion.
Les entreprises de production n’ont pas, en termes de gestion, de marge commerciale. Pour autant, lors de leurs opérations de vente, elles peuvent réaliser ces mêmes calculs pour leur gestion interne.
Chaque opération commerciale peut faire l’objet de calculs commerciaux spécifiques.
La facture étant un document commercial, il est possible de calculer des indicateurs commerciaux courants, utiles pour connaître la performance de l’opération commerciale.
Néanmoins, il est important de faire attention lors d’une négociation commerciale de ne pas vendre en deçà du coût d’achat. En effet, tout d’abord c’est interdit, et ensuite, la marge commerciale unitaire serait négative, cela serait donc une vente à perte.
Dans le cas de réduction commerciale, il convient de prendre le dernier net commercial pour le calcul des indicateurs commerciaux. En cas de réduction financière, l’escompte n’est pas pris en compte dans les calculs commerciaux.
Laetitia de Solyt’Gestion – Secrétaire comptable indépendante et gestionnaire de transport externe .