Pour commencer, il est très important d’identifier les flux de gestion, afin de pouvoir faire le lien entre la comptabilité générale et la gestion.
En effet, chaque opération comptable se traduit par un enregistrement dans des comptes, qui a des incidences dans les documents de gestion.
Premièrement, un flux de gestion se compose comme suit : son utilisation appelée emploi, son origine appelée ressource, sa nature et son montant.
À savoir qu’en comptabilité financière, la démarche pour appréhender les flux passe par l’enregistrement comptable sous forme de débit et de crédit.
Alors que, en gestion, l’analyse des flux passe par un raisonnement en emplois et en ressources.
Donc, pour appréhender la gestion, il n’est pas nécessaire de connaitre la comptabilité, mais le raisonnement emploi/ressource est fondamental.
À ce propos, chaque flux va concerner au moins deux comptes, qui peuvent être de deux natures :
Secondement, la comptabilité générale regroupe les informations chiffrées de façon homogène et structurée dans sept classes :
Par ailleurs, le plan comptable général (PCG), détaille la liste des comptes par classe. Il propose une présentation dite en systèmes au nombre de trois : abrégé, base et développé.
Effectivement, les classe de 1 à 5 concernent le bilan (patrimoine), les 6 et 7 le compte de résultat (activité).
En ce qui concerne le compte de résultat, il traduit l’activité de l’entreprise pendant une année comptable, appelée exercice.
Celui-ci, présenté sous forme de tableau, met en correspondance les charges (emplois d’activité) et les produits (ressources d’activité) générés pendant un exercice comptable. Il est plus pratique de faire coïncider l’année civile et l’année comptable, au moins pour des raisons de correspondance fiscale.
Le résultat, quant à lui, se calcule par différence entre les produits et les charges. Lorsque les produits sont supérieurs aux charges, le résultat est bénéficiaire et s’inscrit dans les emplois. Il met en évidence la différence entre les ressources plus élevées que les emplois. Pour le résultat débiteur, la logique est la même.
A savoir :
Quant au bilan comptable, il traduit le patrimoine de l’entreprise à une date donnée, à l’issue d’une année comptable.
D’abord, ses emplois indiquent les postes de l’actif : ce qui appartient à l’entreprise et ce que l’on doit à l’entreprise. Il s’agit de l’état des biens et créances.
Ensuite, ses ressources, inscrites au passif, indiquent les fonds dont l’entreprise a disposé sous la forme de capitaux propres et de dettes.
Le total de l’actif est égal au total du passif, ce qui correspond à la règle fondamentale de la comptabilité en partie double. Équilibre obtenu par l’inscription du solde de l’activité issu du compte de résultat : ce solde s’appelle le résultat. Celui-ci, qu’il soit positif ou négatif, se reporte dans les capitaux propres. En ce sens, on peut considérer que le bilan s’alimente de tous les flux pris en compte par l’activité pendant l’année.
A savoir :
Laetitia de Solyt’Gestion – Gestionnaire de transport externe et Secrétaire comptable indépendante.